45 ans et 1 jour
Hier soir (le 11) nous avons "regoûté" ce qui restait du Merle Aux Alouettes 2002 et du Léoville Barton 1996. Le vide (partiel) étant effectué avec une pompe à vide ces vins avaient peu évolué, le temps de carafe est donc celui subit avant la remise en bouteille additionné d'une heure qui correspond à une équivalence empiriquement bâtie (sous "presque vide" pendant une journée) plus un nouveau temps d'attente pour le Barton.
Château Léoville Barton 1996 Saint Julien 2nd Cru Classé
Après 6 heures de carafe, servi à 18°. Nez de fruits mûrs (cassis, pruneau), de truffe et de cuir. Bouche plus souple, toujours aussi fraîche avec un fruité plus présent, un toucher glycériné et des tannins plus fondus ; finale sur le moka avec une touche d'amertume. Conclusion, laissons-lui 2 ou 3 ans pour mieux juger de son apogée.
Alain Chabanon Le Merle aux Alouettes 2002 Vin de Pays d'Oc Rouge
Après 4 heures de carafe, servi à 16°. Nez de fruits sauvages bien mûrs, de cuir et de cacao. Bouche minérale aux tannins fins et denses, avec des notes de cassis ; finale fruitée persistante. Ce vin résiste très bien à l'air !
Et comme nous avions de l'excellent fromage de Roquefort, nous avons achevé le stock de Lafaurie Peyraguey 1988 pour les raisons évoquées le 2 janvier (compte-rendu du repas du jour de l'an).
Château Lafaurie Peyraguey 1988 Sauternes
Après 2 heures de carafe, servi à 10°. Cette fois c'est la dernière et elle aussi est parfaite (encore toutes mes excuses à Philippe mais je ne pouvais pas prendre le risque). Nez vif et très riche aux arômes de mangue, d'abricot, d'orange amère et de miel de pin. Bouche fraîche aux saveurs d'orange confite et de fruits exotiques, équilibrée et très persistante. Géant !