750 grammes
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Parlons bien, parlons vins.
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11 décembre 2006

Petit résumé d'un week-end chargé

Ce lundi matin le démarrage est lent, pourtant il y a beaucoup à faire. J'ai donc choisi un bon vieux Creedence Clearwater Revival pour l'ambiance musicale.

La tempête de vendredi ayant perturbé l'organisation, ce samedi était différent de celui planifié. J'ai livré du Ch_Peyraguey_le_Rousset_98vin sur la région parisienne et le dernier client était ce cher THE (prononcer Zeu sans placer la langue à l'anglaise) pour reprendre le pseudo derrière lequel il se cache pour distiller des commentaires dont il a le secret. Et une livraison chez THE c'est l'occasion de boire un coup. Cette fois c'est un Sauternes, Château Peyraguey-Le-Rousset 1998 en demi-bouteille (servi en aveugle j'ai dit "Monbazillac d'un millésime récent"). Nez verveine et écorce d'orange. Bouche moelleuse manquant de botrytis, avec une bonne acidité fruitée mais peu de profondeur. Ce vin est agréable pour le goûter au foie gras servi avec.

La soirée est consacrée à un dîner entre amis en l'honneur des 40 ans de la plus jeune des convives (un dîner de jeunes donc).

Le premier vin est un Sauternes servi avec un excellent foie gras (2 fois cet accord en moins de 4 heures). Le nez présente des arômes d'eau de fleur d'oranger, d'ananas séché et de tilleul. La bouche est dense, grasse et, bien tenue par une fraîche acidité, elle offre des saveurs pommadées de fruits dorés. La superbe sucrosité et une pointe de rancio prolongent la finale. C'est un Château Climens 2003 ! Étonnamment accessible, très concentré, ce vin sera parfait pendant les 25 années à venir.

Suit une délicieuse soupe de châtaignes aux truffes puis un toast grillé couvert de cèpes, pour un Château Haut-Brion 1966. Le vin offre un nez encore agréable aux notes de cassis, de fumé, de terre et de café. La bouche est fine, verticale, mentholée, tenue par la structure tannique et l'acidité. Beaucoup de charme (c'est l'année, n'est-ce pas Magali ?) pour un vin en fin de vie (le charme des femmes dure bien plus longtemps).

Arrive une pintade (sans aucun rapport avec une convive féminine) parfaitement cuite pour révéler un Château Chasse Spleen 1961 (année de naissance du cuisinier et mari). Le premier nez est légèrement réduit et il faut attendre un peu pour qu'il exprime le fruit noir sur des touches de champignons blancs et de cuir. La bouche est fruitée, ample, structurée par des tannins fondus et ronds, avec des notes épicées. Ce vin a plus de corps que le précédent mais il était temps de boire cette bouteille.

IspahanPour le dessert, un Ispahan de Pierre Hermé, le gâteau suprême. C'est trop bon, un verre d'eau suffira...

Et dimanche ? me direz-vous... Nous en parlerons plus tard.

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Commentaires
P
Ahhhhhh l'Ispahan ! Autant j'ai été un peu déçue par les macarons, autant l'Ispahan, quelle merveille !
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