Descente vers le Languedoc

Samedi 5 mai tôt le matin je prends la route.

Drôle de bruit... puis un voyant qui s'allume... un concessionnaire Renault ouf.

Il a raté sa vocation, il aurait du être plombier ou dentiste :

« Pas le temps, revenez vendredi. »

« Comme je vous l'ai dit, je suis à 100 kilomètres de chez moi et j'ai peur de rouler plus longtemps. »

« Ah oui faut pas continuer comme ça. »

« Mais je pars pour faire 2500 km en trois jours. »

« Allez vois mes collègues de la ville suivante sur la route, mais z'auront pas plus le temps que moi. »

Effectivement, mon Kangoo n'est pas mieux reçu 50 kilomètres plus loin. Je continue au ralenti vers la "grande ville" (Tours) et là je tombe sur des "Renaultmen" sympathiques et décontractés (pas des dentistes potentiels) mais 300 euros quand même (finalement des dentistes) pour un travail à la portée d'un enfant de 8 ans (si il dispose du matos) et des pièces qui doivent être réalisées à base d'un métal précieux mais dont l'aspect ne laisse en rien supposer le prix. Enfin, c'est fait, ça roule parfaitement et j'arrive à Poitiers chez un client avec 2 heures de retard.

Nous déjeunons. Un vieux Pineau des Charentes (arômes de pruneau et finale iodée). Puis un Mercurey rouge 2000 de Faiveley (léger, fruité, sur l'acidité... sympa pour un début de repas), suivi d'un Bordeaux Supérieur, Château Bois Noir 2003 (concentré, puissant mais assez équilibré, sur des arômes de petits fruits noirs, à regoûter pour prendre le temps de mieux le découvrir). Un Armagnac 1963 et hop ! En voiture Simone. C'est parti pour une livraison dans le Cantal, toujours en retard, mais après l'effort, le réconfort. Une "bonne auberge" (lieu plein de charme, carte des vins top niveau à prix intelligents, cuisine saine) et c'est la pleine forme assurée pour le lendemain...